Le troisième tome de la trilogie d'Alexandre le Grand achève en apothéose l'histoire de ce conquérant et raconte le chant du cygne de celui dont le destin a changé l'histoire du monde. A la tête de son immense armée, Alexandre va porter la foudre en Asie profonde. Traversant l'Euphrate et le Tigre qui osent lui barrer la route, il défait le grand roi Darius, dont les troupes se débandent dans la plaine de Gaugamèle. Alexandre rêve d'une patrie unique pour l'humanité, et il poursuit sa quête. Les noms des villes qu'il conquiert sonnent comme des légendes : Babylone, Suse, Persépolis où, après une nuit d'orgie, il fait incendier le somptueux palais royal achéménide. Mais son appétit de conquêtes le pousse toujours en avant. En compagnie de Roxane, la belle princesse afghane, il se lance à l'assaut de l'Inde. Cependant, après des années de combats et de privations, il est contraint de renoncer. Il rentrera à Babylone sans avoir vu le Gange fabuleux. C'est dans l'adversité que l'on juge le héros, et c'est au moment où ses rêves de gloire s'effondrent qu'il doit savoir se transcender et faire de sa vie un mythe. De retour dans sa patrie, Alexandre le demi-dieu, environné d'ennemis, devra faire face à sa destinée d'homme, et mourir la tête haute aux côtés de la femme qui porte leur fils. Par son exceptionnel talent de conteur, allié à une rigueur historique sans défaut, Valerio Manfredi réussit à faire revivre le héros le plus mythique de tous les temps.
