" Nous voudrions te proposer quelque chose. Au nom de tous les camarades... Que ce soir, tu te fasses brûler devant l'immeuble du comité central du Parti. " Lorsque, par un petit matin brumeux à Varsovie, deux intellectuels de ses amis font irruption chez lui et lui tiennent ces propos effarants, il reste presque indifférent. C'est que, écrivain, il n'écrit plus depuis longtemps. C'est qu'il vit dans une nation désolée, sombrant dans le néant. Pourquoi alors ne pas mettre fin à cette existence misérable ? Dernières heures d'un homme à bout de souffle, oscillant entre absurde et désespoir. Un grand roman polonais brûlant comme un verre de vodka à jeun. " Comparé à Orwell " (à cause de la fiction politique ), à Gombrowicz (polonais comme lui), à Kundera (pour l'ironie). " " Le Nouvel Observateur ". " Un joyau de dérision visionnaire, une fin du monde pleine de blagues polonaises. " Nicole Zand, " Le Monde ".