Le Prince de Hombourg, ultime œuvre dramatique de Kleist, a la densité d'un rêve prémonitoire, de ceux qui précèdent l'adieu au monde. " Maintenant, ô immortalité, tu es toute à moi ! Tu brilles à travers le bandeau de mes yeux Avec l'éclat de mille soleils ! Des ailes poussent à mes deux épaules, Mon esprit s'élance dans le calme des espaces éthérés ; Et comme un bateau qui, ravi par le souffle du vent, Voit s'engloutir le joyeux tumulte du port, Ainsi pour moi toute la vie dans un crépuscule s'abîme : A présent, je distingue encore des couleurs et des formes, Et à présent tout n'est plus que brouillard sous moi."
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