Bilan, analyses et tendances : le point sur l'économie française, établi à partir des comptes de la Nation. En 2001, l'économie française subit le contrecoup d'un ralentissement mondial. Après trois années de forte croissance, la progression du produit intérieur brut marque le pas. Les exportations freinent brutalement. Les industriels réduisent leurs stocks et gèlent leurs projets d'investissements. La progression de l'emploi est moins rapide, et la décrue du chômage s'interrompt. Néanmoins, des revalorisations salariales, la modération des prix et des baisses d'impôts soutiennent le pouvoir d'achat des ménages. Ainsi, la consommation reste dynamique. Deux dossiers développent des sujets inscrits au cœur de l'actualité. Quel est le taux d'épargne des ménages français ? Plusieurs mesures du taux d'épargne sont compatibles avec les règles de la comptabilité nationale. Pour procéder à des comparaisons internationales, il faut adopter une définition commune à tous les pays, peu sensible aux différences institutionnelles. Le taux d'épargne des ménages français occupe alors une position médiane dans le groupe des grands pays industrialisés. L'évolution de l'emploi faiblement rémunéré au cours des dix dernières années. L'emploi faiblement rémunéré s'est-il réellement développé ? C'est le cas des emplois à temps partiel et des emplois non qualifiés, en liaison notamment avec les politiques publiques. Mais la dispersion des salaires dépend aussi de l'évolution du SMIC et des dynamiques salariales individuelles. Les résultats des comptes de la Nation sont présentés sous forme de tableaux synthétiques dont certains sont assortis de fiches thématiques. Un lexique et une chronologie complète l'ensemble.
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