Bilan, analyses et tendances : le point sur l'économie française, établi à partir des comptes de la Nation. En 2002, le ralentissement de l'économie française qui s'était amorcé en 2001 se poursuit. Le produit intérieur brut progresse de 1,2 %. Les industriels continuent à réduire leurs stocks et l'investissement est en baisse. Les créations d'emploi sont moins nombreuses. Toutefois, des allégements d'impôts et la hausse des prestations sociales limitent la décélération du pouvoir d'achat des ménages. Le seul soutien de la croissance provient de la consommation. Le déficit public s'accroît pour s'établir à 3,1 % du PIB. Trois dossiers développent des sujets inscrits au cœur de l'actualité. La situation économique et financière des entreprises s'est-elle dégradée ? La révision des anticipations trop optimistes de la fin des années 1990 a fortement affecté les grands groupes cotés. La situation globale des entreprises françaises n'est pas aussi dégradée : en particulier, les entreprises indépendantes, plus petites, ont bien résisté au retournement de conjoncture. L'inflation au moment du passage à l'euro. La perception par les ménages des conséquences inflationnistes du passage à l'euro a été au delà de ce qu'il paraît objectivement justifier. Ce décalage s'explique peut-être par des dérapages de prix imputables à d'autres facteurs conjoncturels et structurels. L'Amérique latine face aux chocs financiers et monétaires. L'Amérique latine a traversé au cours des années 2001-2002 la période la plus délicate sur le plan économique et financier depuis 1982. Le plus difficile de la crise argentine passé et ses effets dissipés, l'Amérique latine présente un tableau très différencié selon les pays.
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